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13 février 2008

Recettes du Nouvel An Chinois

DAN SAN
Ingrédients : Pour 10 à 15 pièces
Pâte : 300 g de farine 600 g de saindoux 2 cuil. à sp. d’eau 1 oeuf
Le sirop : 300 g de sucre 5 cuil. à sp. d’eau
Finition : 100 g de grain de sésame

Mélanger la farine et le saindoux, puis l’oeuf jusqu’à l’obtention d’une pâte souple.
Etaler la pâte au rouleau à 2 cm d’épaisseur.
Couper des rectangles de pâte. Superposer deux rectangles.
Inciser le milieu et rabattre un côté de la pâte dans la fente de manière à avoir une forme de noeud papillon et coller les deux morceaux de pâte.
Faire cuire les « noeuds papillon » et mettre de côté.
Faire le sirop (il doit être visqueux).
Tremper les « noeuds » cuits dans le sirop.
Retirer et saupoudrer de grains de sésame.


JIAOZI (Raviolis chinois)

Ingrédients : Pour 35 à 40 pièces
Pâte : 500 g de farine 270 g d’eau
Farce : 300 g de porc haché 150 g de chou chinois émincé, dégorgé au sel 2 bouquets de coriandre hachés 100 g de gingembre haché 2 gousses d’ail haché 1 cuil. à sp. de sauce de soja brun 1 cuil. à sp. d’huile de sésame :
Mélanger le tout
Sauce : 4 cuil. à sp. de sauce de soja clair 1 cuil. à sp. d’huile de sésame 1 cuil. à sp. de vinaigre 2 gousses d’ail haché poivre : Mélanger le tout
Etaler la pâte.
Diviser la pâte en ronds de 12 cm de diamètre.
Mettre la farce au centre et rabattre.
Fermer par pression des doigts de manière à obtenir un demi cercle de guirlande de pâte, et de conférer aux raviolis la forme d’une demi lune légèrement bombée au ventre (le ventre doit faire 2,5 cm de rayon et 3,5 cm de guirlande environ).
Cuire à l’eau bouillante, puis décanter.
Servir avec la sauce.
LABA ZHOU
Ingrédients : Pour 10 personnes
Base 1 : 3 litres d’eau 30 g de riz glutineux 30 g de soja décortiqué 50 g de lentilles 1 cuillère à soupe d’huile 450 g de sucre
Base 2 : 20 g de jujube hachée 20 g de chataîgne hachée 20 g de grains de lotus 20 g de longane séché

Cuire ensemble la base 1 pendant 2 heures.
Réduire le feu après ébulition.
Rajouter la base 2, 15 minutes avant la fin de la cuisson et servir.

NIAN GAO aux cents fruits

Ingrédients : Pour 8 personnes

100 g de farine de riz glutineux 150 g de farine de riz 1 verre d’eau 100 g de sucre 3 cuil. à sp. de saindoux 2 cuil. à sp. d’alcool de cannelier 100 g de fruits secs : jujube, peau d’orange confite, dattes, litchi séchés

Faire un sirop avec le sucre et l’eau, laisser refroidir.
Mélanger les deux farines.
Délayer avec le sirop puis ajouter le saindoux.
Une fois le mélange homogène, parfumer à l’alcool, puis l’enrichir de fruits secs.
Huiler un moule de 18 cm de diamètre et de 5 cm de hauteur.
Verser le tout.
Cuire à la vapeur 50 mn.
Laisser refroidir et servir.



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Nónglì Xīnnián

Zǎo 'ān, Bonjour,

Depuis le 7 Février (jusqu'au 25 Janvier 2009) c'est le Nouvel An Chinois ou la Fête du Printemps, l'année du RAT DE TERRE.
Je souhaite une excellente année à toutes les chinoises et à tous les chinois du monde entier.

Le Nouvel An Chinois est la fête la plus importante pour les communautés chinoises à travers le monde entier. C'est le début de la fête du printemps qui se déroule sur quinze jours et s’achève avec la fête des lanternes.
Cette fête est un moment dont on profite en prenant des vacances, en se réunissant en famille et entre amis. Donc, une pensée toute particulière à toutes celles et ceux qui ont du écourter ou annuler leurs vacances en famille, à cause des importantes chutes de neige qui sont tombées depuis mi-Janvier. Mais surtout aux familles des victimes de ces intempéries. http://www.aujourdhuilachine.com/informations-chine-les-recentes-intemperies-en-chine-ont-fait--morts-5650.asp?1=1


"Le calendrier chinois étant un calendrier luni-solaire, la date du Nouvel An Chinois dans le calendrier grégorien varie d'une année sur l'autre, mais tombe toujours entre le 21 janvier et le 20 février. C’est, comme tous les commencements de mois lunaires chinois, le premier jour d'une nouvelle Lune. Par convention, l'alignement astronomique qui signale la nouvelle Lune est déterminé à l’observatoire de la Montagne Pourpre à Nankin.
Le Nouvel An est célébré officiellement en
Chine (sept jours de congés) et à Taïwan (cinq jours), à Hong Kong et Macao (trois jours), ainsi que dans certains pays d’Asie où l’influence de la culture chinoise est importante, ou dont la population comprend une forte minorité de Chinois ethniques : Singapour et Malaisie (deux jours), Brunei et Indonésie (un jour), Viêt Nam (fête du Têt, trois jours, avec un jour de décalage avec la Chine tous les 22 ou 23 ans pour compenser le décalage horaire entre Pékin et Hanoï), Corée du Sud (fête de Seollal, trois jours).

Les congés du Nouvel An, qui peuvent être prolongés par un week-end ou un pont, sont une période de migration intense, car nombreux sont ceux qui s’efforcent de rejoindre leur famille, depuis l’étranger parfois : embouteillages sur les routes et encombrements dans les gares et les aéroports sont la règle.
Il est observé individuellement partout dans le monde par les membres de la
diaspora chinoise, et parfois également par les Japonais, les Miao, les Mongols, les Tibétains, les Népalais et les Bhoutanais.


Célébrations traditionnelles : Décoration traditionnelle. Les célébrations, coutumes et tabous de la fête de printemps varient dans les détails selon les régions ou les époques. La pratique générale veut qu'on s'efforce de repartir sur un nouveau pied après s'être débarrassé des mauvaises influences de l’an passé, accompagné de signes de bon augure. On a recours à des objets ou aliments présentant une homophonie avec un mot de sens auspicieux.
Le « passage de l’année » (guònián) s’effectue dans la nuit du dernier jour du douzième mois. Le mot signifiant année est considéré comme étant à l’origine celui du monstre Nian qui venait autrefois rôder autour des villages une nuit par an, obligeant les habitants à se calfeutrer et à veiller jusqu’à son départ au petit matin. Les célébrations principales comportent un réveillon (niányèfàn) comprenant des plats aux noms auspicieux, suivi d’une nuit de veille (shǒusuì) gage de longévité, que certains occupent à jouer au mahjong, la distribution d’étrennes (yāsuìqián) contenues dans des enveloppes rouges, l’allumage de pétards pour chasser les mauvaises influences.

Préparations :
Porte à Lijiang avec des inscriptions parallèles. Objet décoratif imitant un lingot d’or yuanbao.
La semaine précédant le nouvel An, traditionnellement le 23 ou le 24 du 12e mois, a lieu le « petit Nouvel An » (guòxiǎonián), une cérémonie d'adieu au Génie du Foyer (Zàowángyé) dont l’effigie est collée dans la cuisine. D'après les croyances, il doit faire un long voyage pour rapporter, comme chaque année, les bonnes et mauvaises actions de la famille à l'Empereur de jade. Pour obtenir sa clémence, on dépose des aliments (plutôt collants, comme des bonbons) devant son image en espérant l'empêcher de dire du mal ; certains collent directement une sucrerie sur la bouche de son portrait. Celui-ci est brûlé, et le Génie s’envole avec la fumée. Un nouveau portrait sera affiché quelques jours plus tard, signalant son retour.
Le grand nettoyage de la maison est fait. Le dernier jour, on affiche un peu partout des souhaits écrits sur papier rouge, symbole de chance. Il s’agit de caractères auspicieux comme fú ( bonheur), ou chūn (printemps), souvent collés à l’envers car renverser (dào) est homophone de arriver (dào). Un fu renversé signifie donc : « Le bonheur est arrivé». Traditionnellement, de chaque côté des montants de la porte d’entrée, on colle une bande de papier rouge sur laquelle est écrit un vers ; les deux vers se répondent et constituent une inscription parallèle (duìlián) ; elles étaient autrefois toujours écrites à la main, de préférence par des personnes aux dons littéraires et calligraphiques. Bien sûr, les décorations et inscriptions de l’an passé ont été tout d’abord retirées.
Des provisions sont faites, préparation importante autrefois car tous les commerces fermaient pendant les congés. Elles comprennent beaucoup de choses à grignoter en famille : graines de pastèque, fruits secs, bonbons etc. Faire les courses en vue du Nouvel An se dit bàn niánhuò. On faisait aussi l’achat de vêtements neufs, particulièrement pour les enfants. C'était auparavant une occasion bienvenue de renouveler sa garde-robe, mais avec le développement de l’industrie du prêt-à-porter, cette coutume a un peu perdu de sa valeur.



Réveillon : Niangao , pâtisserie traditionnelle du Nouvel An : pâte de haricot rouge entre deux couches de pâte de riz glutineux parfumé au longane.
Le repas de Nouvel An a souvent lieu au domicile des aînés de la famille. Dans les régions au mode de vie traditionnel, du fait de la coutume patrilocale, il s'agit de la famille paternelle.
À l'heure du réveillon, le dîner ne peut commencer que lorsque toute la famille est présente (des places vides sont réservées aux membres ne pouvant assister au repas). Il est généralement copieux et comporte souvent des plats symboliques pour assurer la santé, les études, etc. Ainsi le poisson (yú), homophone de surplus (yú), doit être présent à chaque repas de Nouvel An pour garantir qu’il y aura du surplus tous les ans (niánnián yǒuyú) et qu’on ne manquera jamais de rien ; certains prennent même soin de ne pas le finir, afin de rendre plus complètement son sens symbolique. Dans le nord de la Chine, on sert en principe un plat de raviolis (jiǎozi) car leur forme évoque celle des yuánbǎo, lingots anciens. Le dessert traditionnel est le niángāo, « gâteau de l'An » ; gāo, gâteau, est homophone de grandir, et en manger constitue un gage de croissance dans tous les domaines souhaités.

Chaîne de pétards :
Des enveloppes rouges contenant de l’argent sont offertes. Traditionnellement, elles étaient distribuées par les aînés aux enfants et aux jeunes non mariés, et avaient surtout la valeur symbolique de porter chance durant toute la nouvelle année. Lors des distributions solennelles par les aînés, la personne qui va recevoir l’enveloppe leur adresse un vœu ou « parole auspicieuse » (íxiáng huà) ; le plus courant est « félicitations, et faites fortune » (gōngxǐ fācái). Beaucoup d’enveloppes rouges contiennent une somme modeste, en nombre pair de billets, mais il arrive que ce soit le moyen par lequel une personne professionnellement active remet à ses parents âgés ou à ses enfants toute une année d’argent de poche. Lors des visites à la famille et aux amis dans les jours qui suivent, il est coutume d’offrir une enveloppe aux enfants des visiteurs ou des visités ; beaucoup ont donc soin de s’approvisionner en petites coupures avant la période de la fête.
Les enfants étaient autorisés ce soir-là à faire éclater des pétards ou à faire brûler des feux de bengale, en attendant la chaîne de pétards que chaque foyer se devait d’allumer à l’arrivée du premier jour de l’année (minuit au XXIe siècle, mais autrefois on changeait de jour à 11 h du soir). Néanmoins, à cause des accidents de plus en plus fréquents dus à la concentration urbaine, beaucoup de pays ont interdit les pétards privés. Des modèles électriques lumineux et sonorisés sont proposés sous le nom de « pétards électriques » (diànbīanpào), avec un succès variable.

Danse de lion : Une coutume ancienne veut qu’on aille se coucher le plus tard possible ce soir-là, car ce serait un gage de longévité ; cela s’appelle « monter la garde de l’année » (shǒusuì). Une télévision aide largement à remplir cet objectif, mais un jeu (mahjong par exemple) est aussi souvent choisi, d’autant que pour certains il est bon de tenter sa chance pendant la nuit du Nouvel An. Dans certaines régions, les jeux d’argent habituellement interdits étaient exceptionnellement autorisés pendant la fête de printemps.



Premier jour de l’année : Si les règlements locaux le permettent, une chaîne de pétards est allumée dès onze heures ou minuit. Le matin, après un court repos, beaucoup se rendent au temple local, puis sur les tombes ancestrales s’ils habitent à proximité. On considère que plus la visite au temple est précoce, plus on aura de chance dans l’année. Il arrive donc que les fidèles se massent devant les grands temples avant l’ouverture des portes pour être le premier à planter sa baguette d’encens dans le brûle-parfum. Dans certaines villes, un temple ouvre à minuit, première heure du premier jour. Certains prennent ce jour au moins un repas végétarien. Les familles qui en avaient les moyens commandaient une danse de lion ou de dragon (qui représente Noblesse, Bravoure et Chance). Dans certaines cités hors de Chine comme Paris, la diaspora chinoise organise une parade ; la tradition en a débuté à San Francisco dans la seconde moitié du XIXe siècle.
La première journée était théoriquement consacrée aux visites, en commençant par les personnes les plus importantes (parents aînés, supérieurs hiérarchiques) ; cette activité s'appelle " saluer l’année "(bàinián) ; de nos jours le téléphone est largement utilisé. Les familles en deuil sont traditionnellement exemptées de visites pendant une durée variable.
Le jour du Nouvel An, on doit théoriquement porter des vêtements neufs, et beaucoup aiment que du rouge, couleur auspicieuse, y apparaisse. On ne fait pas de ménage, et si l'on doit absolument balayer des détritus tombés à terre, il ne faut pas les déposer à l'extérieur du domicile car cela symboliserait une perte. Certains estiment qu'il est mauvais de faire une grande toilette ce jour-là.

Jours suivants : « Félicitations et faites fortune » sur le Lee Theatre Plaza, Hong Kong
Le deuxième jour est traditionnellement celui où les femmes mariées rendent visite à leur famille avec enfants et mari.
Dans certaines régions, les visites étaient déconseillées durant le troisième jour car elles étaient censées facilement donner lieu à des altercations (« bouche rouge » chìkǒu).
Le cinquième jour est en général celui où les commerces rouvrent. À Hong Kong c’est l’anniversaire du Dieu de la richesse. Des pétards sont allumés, et parfois des danses de lions commandées.
Le septième jour était pour certains celui où tout le monde changeait d’âge, les dates de naissances exactes étant autrefois tenues secrètes. D'autres, néanmoins, estiment que l’âge change le premier jour de la nouvelle année.
Le huitième ou neuvième jour — selon les régions — est l’anniversaire du dieu du Ciel (Tiāngōng) assimilé à l’Empereur de jade. Une cérémonie se déroule chez soi ou au temple tard le soir, au début de la nouvelle journée.
Le quinze du premier mois est la dernière journée de la Fête de printemps, marquée par la Fête des lanternes.

Vœux de Nouvel An : Le vœu traditionnel, particulièrement dans le nord de la Chine, est « Bon passage de l’année » (guònián hǎo) Il est souvent remplacé par « Bonne année », utilisable également le premier janvier, début officiel de l'année en Chine et à Taïwan (Xīnnián kuàilè ; cantonais : Sun nin fai lok ). Le « Félicitations, et faites fortune » mentionné plus haut peut être aussi utilisé, mais tend à être plus particulièrement lié aux distributions d’enveloppes rouges." http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvel_An_chinois


Quelques sites pour des informations complémentaires :

http://www.kutchuk.com/agenda/nouvelanchinois/ritesavant.htm
http://www.asiaflash.com/astrochina/annee-rat.shtml
http://www.eurasie.net/webzine/rubrique.php3?id_rubrique=35
(queqlues dates des manifestations en France)



Le 9 février à Paris, un défilé a eu lieu dans le 13ème arrondissement :

http://www.chine-informations.com/actualite/chine-photos-du-defile-du-nouvel-an-chinois-2008-a-paris_8652.html
http://www.chine-informations.com/actualite/chine-photos-du-defile-du-nouvel-an-chinois-2008-a-paris-2_8649.html
http://www.chine-informations.com/actualite/chine-photos-du-defile-du-nouvel-an-chinois-2008-a-paris-3_8650.html



Défilé du Nouvel An Chinois à Paris par Bondy_Blog


17 milliards de sms envoyés pendant les vacances du nouvel an chinois !!!
L'effet "année du rat" fait flamber le prix du hamster en Chine, de 5 Yuans (0,50 €) à 30 Yuans (3 €) !
http://www.aujourdhuilachine.com/


Le Nouvel An Chinois en Thaïlande, discret (le décès le 2 janvier de Son Altesse la Princesse Galyani Vadhana, sœur ainée du Roi Bhumibol Adulyadej, les autorités ont demandé aux institutions publiques et privées, ainsi qu’aux particuliers, de modérer les manifestations de liesse ostentatoires) :
http://www.monasie.com/2008/02/nouvel-chinois-la-maison.html
http://www.lepetitjournal.com/content/view/23357/1013/


Le Nouvel An Chinois en Polynésie Française :
http://familletouvron.over-blog.net/article-16461603-6.html
http://www.fenua-tahiti.com/categorie-10312377.html pages 1 et 2.