Pour ceux d’entre vous qui sont de fidèles lecteurs de Sport Auto, ce début de mois de juin est marqué d’une bien triste nouvelle puisque le 3 juin dernier José Rosinski est décédé à l’age de 75 ans.
Fabuleuse plume, excellent essayeur et grand commentateur des années dorées de la F1, l’homme a commencé comme nous le sommes tous par être un vrai passionné d’automobile et un pilote de course puisqu’en 1961 il finit second du championnat de France de Formule Junior sur une Cooper puis il remporta le championnat de France des circuit en 1963 sur une Alpine M63 et durant les années 60, il court très régulièrement au 24H du Mans, d’ailleurs en 1967 il terminera 9eme sur une Alpine.
Il était le coeur, l’âme de Sport Auto, celui pour qui on achetait la revue chaque mois même si il n’y avait pas de super essai mais depuis 1962 ( il est le co-fondateur avec G.Crombac de Sport Auto ), il avait eu le temps d’engranger les kilomètres, les références et les sensations et quand il nous parlait de voiture avec ses amis Gérard Crombac, Johnny Rives ou Yves Bey Rozet, on était sur que c’était un avis juste et argumenté que l’on pouvait lire au sujet d’une Porsche, d’une R5 Turbo ou d’une Ferrari.
Rien que des grands moments de lecture automobile pour ceux qui apprécient les articles un peu plus fouillés que ceux de nos amis d’AutoPlus ! Le grand journaliste-essayeur nous a quitté en ce mois de juin à la veille du Mans, surement pour aller rejoindre d’autres belles plumes de l’écriture automobile et sportive que sont Gérard Crombac et Paul Frère, je suis même sur qu’il est aussi parti refaire les courses et le monde du sport avec un certain Antoine Blondin qui nous a quitté il y a tout juste 20 ans…
Et la F1 commentée par José Rosinski et Christian van Ryswyck, c’était quelque chose et un grand moment qui se vivait pleinement, bien loin des interviews de la jolie M.Jollès et des commentaires sans grand intérêt que l’on peut entendre aujourd’hui. Son allure élégante et sa fine plume vont manquer au monde de l’automobile puisque sur ce run la maladie a été plus rapide que l’écrivain-pilote passionné. Hélas…
Pour le plaisir, l’essai de la Fiat Dino par José Rosinski.
Il va me manquer dans mes lectures automobiles et nous nous associons pour rendre hommage à ce passionné d’écriture et de voitures et pour présenter nos condoléances à sa famille.
Via JéromeBedière, Autro.italiano, PierreMenard.
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Billet : José Rosinski a pris la voie des stands et s’en est allé !"
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