Qui êtes-vous ?
04 février 2011
Pour hater la fin de l'hiver, une soirée au soleil du Pacifique
*cliquer sur l'affiche pour l'agrandir!"
Plongée Sous-Marine à Koh Tao Thaïlande
Venez Découvrir la Plongée sous-Marine à Koh Tao, Thaïlande !
Située dans le golfe de Thaïlande au large de Koh Phangan, Koh Tao, ou île de la tortue, vous offre la possibilité de passer des très bonnes vacances et de découvrir et pratiquer la plongée sous-marine en vous immergeant dans une eau bleu turquoise, avec des récifs ornés de coraux et d’anémones géantes et poissons multicolores.
Koh Tao vous invite aussi à vous détendre sur ses plages désertes et à profiter de son rythme de vie plutôt relax, ici la détente est de rigueur, parfait pour de superbes vacances en Thaïlande. Ici, il est aussi important de s’émerveiller au milieu des coraux le jour lors de vos plongées, que de mener des sorties festives la nuit.
Située en plein milieu du golfe de Siam, à une centaine de kilomètres des côtes de la Thaïlande, l’île de Koh Tao est devenue en quelques années la Mecque de la plongée sous marine en Asie pour tous les amoureux des coraux et autres requins baleines.
Paradise Thaïlande – L’ambiance de Koh Tao
Apprendre la plongée à Koh Tao est le meilleur moyen de passer des vacances agréables au soleil tout en pratiquant une activité ludique.
L’île de Koh Tao accueille chaque année des mordus de la plongée sous-marine, venus chercher ici, en vacances, quelques sensations fortes entre apesanteur aquatique et extase artificiel. Ici, il est aussi important de s’émerveiller au milieu des coraux le jour que de mener des sorties festives la nuit. N’oubliez pas que vous êtes en vacances ici, l’ambiance est décontractée, facilement nonchalante : vous êtes en Thaïlande !
Il n’est pas difficile d’imaginer l’ambiance à huit heure du matin sur les bateaux de plongée ! Bien qu’étant en vacances, excitation et désire de plonger sont au rendez-vous ! Tout est fait pour emmener tout ce beau monde visiter les fonds sous-marins et se faire plaisir en toute sécurité.
Koh Tao – Une Faune de Poissons Tropicaux en Thaïlande
À Koh Tao, les profondeurs de la plupart des sites ne dépassent pas les trente mètres, l’eau est claire et chaude et les conditions plutôt clémentes, parfait pour vos vacances. Pas d’exploit ici, simplement se faire plaisir lors de votre plongée en se laissant glisser le long de ” pinacles “, énormes rochers couverts de coraux, d’anémones, d’huîtres zigzags, d’oursins diadème, d’éponges couvertes de vers et de moules géantes. Une faune de poissons tropicaux variée fréquente ces lieux privilégiés autour de Koh Tao: dorades, poissons écureuils, anges, scorpions, barracudas, balistes un peu agressifs, avec un peu de chance des requins, et beaucoup, des requins baleines. Ici vous pouvez plonger entre les gigantesques roches aux tombants impressionnants situés au large de l’île, les éboulis rocheux le long des côtes truffées de petites cavernes et les jardins de corail peu profonds qui s’étendent au large de plages accueillantes on appréciera la diversité des reliefs et la nature variée des sites de plongée, typique des eaux de la Thaïlande.
Plongee Koh Tao, Thaïlande – Une Place Incontournable
Koh Tao reste une place incontournable pour des vacances de plongée en Asie, plus particulièrement la Thaïlande. L’île de la tortue fera sans doute le bonheur de tous les amoureux de la plongée sous marine, cherchant à la fois à découvrir les activités subaquatiques et à se faire plaisir dans un lieu où s’amuser est aussi important que plonger.
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Le contraste en photographie : prise de vue, traitement, expressivité
Le contraste est l’une des clés de l’expression photographique. Il détermine la lisibilité et l’impact de nos images, et intervient pour une grande part dans l‘émotion qu’elle dégage. Dans notre monde submergé d’images, il est essentiel de savoir se démarquer avec des photos visuellement fortes. Une attention accrue au contraste est un atout qu’il ne faut pas négliger. Décryptage…
"Conseils pour le passage au reflex
Cet article vous permettra, nous l’espérons, de vous donner de bonnes pistes et vous aider dans ces choix.
La première question essentielle est : Ai-je besoin d’un reflex ?
En effet, bien que les marques offrent aujourd’hui d’alléchants packages marketing, ce n’est pas forcément un bon choix.
Les premiers reflex bas de gamme sont souvent moins performants qu’un bon bridge.
Les kits proposés sur le marché offrent généralement des optiques peu lumineuses et un peu molles. Vous aurez donc des images moins flatteuses que sur votre bridge, voire sur votre compact actuel équipé d’une lentille qui ouvre à f/2,8, par exemple.
Si vous pensez faire de meilleures photographies avec l’acquisition d’un reflex alors que vous ne maîtrisez pas les bases techniques de la prise de vue et que votre investissement de départ sera fait dans un reflex premier prix livré avec une optique de base, vous faites fausse route.
Vous possédez un bridge et vous utilisez les modes automatiques :
Apprenez, avec votre bridge à manipuler les modes prioritaires et manuel (P,A,S,M). Comprenez la synchronisation vitesse/ouverture, la profondeur de champs et les règles de composition. Vous verrez que votre appareil n’est pas si dépassé que ça et qu'il vous aidera à faire vos premières armes avant de passer au reflex.
Oui, mais il y a des modes automatique sur les reflex !
Ce n’est pas faux, mais admettez qu’il est dommage de passer au reflex pour continuer à prendre vos photos de la même façon qu’avec votre précédent appareil, car oui, le résultat sera le même ! Passer au reflex c'est aussi passer un cap, celui d'apprendre à utiliser un appareil photo.
Comprendre pourquoi vous obtenez tel ou tel résultat avec différents réglages vous permettra de corriger vos prises de vue ratées. La maîtrise de ces outils est importante. Dès lors, n'oubliez pas de lire votre manuel, vous y apprendrez un bon nombre de choses. Et si un terme vous est étranger, nous sommes là pour vous aider !
Je souhaite passer au reflex pour pouvoir changer mes optiques
Un des avantages du reflex est en effet de pouvoir changer ses optiques, encore faut-il investir dans de bonnes optiques. Car là encore, votre bridge risque de rester plus performant sur de nombreux points. De même, si votre premier achat est porté sur un 18-200 mm, est ce vraiment utile d’opter pour un reflex? Vous aurez le même range, voir plus, sur n’importe quel bon bridge sur le marché.
Ok, alors quand passer au reflex ?
Le passage au reflex demande une certaine connaissance technique. Si vous estimez être arrivé au bout des capacités de votre ancien appareil, que vous souhaitez évoluer et apprendre d’avantage, alors c’est sans doute le moment. Mais il faut à présent choisir son matériel ... N'hésitez pas à faire un stage photo pour débutant afin d'évaluer vos capacités et de repartir vers un nouvel horizon.
Quelle gamme, quelle marque, quelles optiques ?
Face à la multitude de marques, de modèles et de prix dans les vitrines des magasins, difficile de savoir où porter son choix. Voyons ensemble ce qui mérite une attention particulière.
Quelle gamme ?
Amateur, expert, pro ... Le choix dépendra en fait de vos attentes et de vos connaissances actuelles. Bien sûr le prix est un critère important, mais là encore, il vous faudra passer cet obstacle. N’achetez pas le moins cher juste pour avoir l’impression d’avoir un reflex, ce ne sera pas le cas.
Un reflex propose différentes technicités et une ergonomie particulière, que vous ne retrouverez pas sur les entrées de gamme. Si vous possédiez un bridge, inutile d’acheter un reflex amateur, vous ne verrez pas de différences notoires si ce n’est le fait que vous pourrez changer les optiques. Si vous désirez vraiment passer au reflex, autant passer aux choses sérieuses ;)
La gamme expert sera sans doute un bon choix.
Vous aurez des «sensations» semblables à celles d'un boitier pro, le poids et l’encombrement en moins. Le menu sera plus simpliste mais plus facile d’emploi également. L’ergonomie ne sera pas parfaite mais sera déjà bien meilleure que sur les entrées de gamme où il faudra bien souvent passer par un menu pas toujours intuitif, ce qui vous découragera d'utiliser les modes prioritaires et manuel.
Vous serez rassuré de garder les modes tout automatique.
La sensibilité ISO est déjà bien maitrisée et votre appareil vous permettra d’obtenir de très bon résultats dans des conditions de faible luminosité.
La gamme pro est réservée, à mon sens, aux professionnels. Les boitiers sont plus imposants, plus lourds, l’ergonomie est poussée à l’extrême certes, mais ce ne sera pas toujours utile pour votre utilisation «amateur». Ils ne sont pas pourvu d’un flash pop-up.
La gamme pro peut aussi être un bon choix si vous comptez n'utiliser que des téléobjectifs. Votre ensemble sera alors mieux équilibré. La sensibilité ISO est très élevée, ce qui limitera l’emploi du flash dans les pires conditions. Enfin, un boitier pro est fait pour durer. Il est tropicalisé (ne craint ni la poussière, ni l’humidité) et ne possède pas les modes tout automatique, il faudra donc maîtriser toute la technicité avant son achat.
Bien entendu, si votre bourse vous le permet, rien de vous empêche de vous faire plaisir, mais dans tous les cas, et quelque soit votre choix, sachez qu’il est plus intelligent de faire une économie sur le boitier est d’investir dans de bonnes optiques.
Ok pour la gamme expert, mais quelle marque prendre ?
Deux grandes marques sont et seront toujours au sommet: Canon et Nikon.
Pour la simple raison que ces deux marques possèdent aujourd’hui le plus grand parc d’optiques à ce jour. Ce qui n’enlève en rien la qualité des autres fabricants, comme Pentax, Sony, Olympus ...
Avant d’acheter votre boitier, vérifiez les types d'optiques disponibles pour votre futur boitier, ainsi que leur prix. C'est un bon critère de choix si vous comptez investir dans le long terme.
Choisir une marque c’est un peu comme rentrer en religion. On n’en change pas sinon il vous faudra ensuite changer toutes vos optiques également. Comme dit plus haut, il est plus important d’investir en premier lieu dans vos optiques, car vous les garderez. Ainsi, si vous commencez par un boitier expert et que vous évoluez ensuite vers un boitier pro, vous pourrez continuer à utiliser vos bonnes optiques. Un objectif ayant une durée de vie bien plus longue qu’un appareil photo ! Certaines optiques sont sur le marché depuis plus de 10 ans et restent des références.
Et le nombre de pixels, c'est important ?
La course aux pixels est avant tout du marketing. Les amateurs n'impriment pas du A2 tous les jours.
Ne choisissez pas votre boitier par rapport à son nombre de pixels mais plutôt celui qui a une meilleure sensibilité ISO et un meilleur AF, avec ça, vous ferez la différence sur le terrain.
OK, mais comment choisir ses optiques ?
Une question importante à vous poser : Que vais-je photographier ?
Le choix de la focale est un premier critère et il faudra éviter les optiques dont le range propose des extrêmes du type 18-300 mm. Le résultat ne sera pas toujours au rendez-vous et, pour votre apprentissage, il est mieux de vous déplacer que de rester sur place et zoomer.
Vient ensuite l’ouverture qu’offre l’optique. Plus elle est grande, plus votre optique sera lumineuse mais aussi capable de fournir une plus petite profondeur de champs avec un joli flou. Idéale pour isoler votre sujet ou photographier en intérieur sous faible lumière.
La stabilisation n’est pas vraiment utile en dessous de 85 mm, à moins de trembler fortement, il sera rare d’obtenir une image avec un flou de bouger.
Pour en revenir au choix de la focale, votre choix se portera selon vos sujets.
Ainsi, pour le portrait, le 35, 50 ou le 85 mm sera un bon choix. Les 50 mm sont des optiques peu coûteuses, à partir de 100 euros, vous repartez avec un objectif lumineux. Il vous sera utile dans toutes les situations, c’est une focale indispensable.
Avec l’expérience, vous jugerez utile d’aller vers un 35 ou un 85 mm, selon la distance que vous préférez avoir entre votre sujet et vous.
Si vous faites du paysage, de l’architecture, de la photo urbaine, le 50 vous sera utile, mais aussi un plus grand angle. Voir un ultra grand angle, comme le fameux «10-20».
Si vous avez l’âme d’un artiste, le Fisheye et sa vue à 180° vous donnera l’occasion de vous exprimer librement ;)
Les optiques transtandards, comme les 18-55 mm sont des petits télézooms pratiques au quotidien. Ils permettent de couvrir une bonne partie des prises de vue «ordinaires». Du paysage au portrait. Idéales pour la ballade et plus encore. Plus long, le 18-200 peut s’avérer le compagnon idéal pour vos voyages. Les téléobjectifs vous seront utiles si votre dada est de photographier un sujet éloigné ou qui nécessite une distance, comme l’animalier ou la photo sportive. Leur coût est souvent très élevé, surtout si vous optez pour des téléobjectifs lumineux. Encore une fois, évitez de prendre une optique qui offre un trop large range.
Enfin les objectifs macro permettent de photographier de très très près et à taille réelle.
Si vous aimez les insectes et les fleurs, ce type d’optique vous ravira. Elles peuvent de plus être utilisées pour le portrait. Méfiez-vous des «signatures» Macro sur certains objectifs. Une optique macro est reconnaissable de deux façons : c’est une focale fixe (Exemple : 50 mm, 60 mm, 90 mm, 100 mm, 150 mm, 180 mm) et le rapport affiché sur l’objectif doit correspondre à ceci : 1:1. Un téléobjectif ne peut donc être une optique macro, elle permettra tout au plus de réduire la distance minimale de mise au point.
Doit-on acheter nos optiques dans la même marque que notre appareil ?
Non, vous pouvez bien entendu acheter une optique d’un fabriquant «toute marque».
Les optiques proposées par d’autres fabricants, comme Tamron, Sigma ou encore Tokina, pour ne citer que celles-ci, offrent un très bon compromis à un prix plus avantageux. Certaines de leurs optiques sont mêmes meilleures que celles proposées par la marque de votre appareil. Mais pas toutes ...
Je ne vais pas vous inciter à acheter plutôt une marque qu’une autre, mais vous obtiendrez d’excellents résultats avec un 17-50 mm de chez Tamron ou un 50 mm de chez Sigma par exemple. Leurs optiques sont fabriquées et optimisées pour votre appareil au même titre qu’une optique Canon ou Nikon. Ne vous fiez pas aux apparences et demandez conseil, visitez les forums des marques et ne vous laissez pas influencer par le choix des pros ;)
Pourquoi plutôt des optiques fixes ?
Les optiques fixes offrent généralement des ouvertures plus grandes, sont de meilleure qualité et surtout moins coûteuses ! Pourquoi s’en priver ? De plus, le choix d’une optique fixe vous obligera à vous déplacer idéalement pour progresser dans vos compositions et cadrages.
OK compris. Et le débat Canon Nikon ?
C’est un faux débat ! L’une ou l’autre marque ne vous permettra pas d'obtenir de plus belles images. A vous de voir quelle est la marque qui vous convient le mieux. L’ergonomie diffère, la complexité du menu aussi, ainsi que la colorimétrie générale des images obtenues. Et à appareil équivalent de la gamme expert, vous retrouverez les modes tout automatiques sur la gamme expert Canon, pas chez Nikon. L’un ou l’autre, vous ferez un bon choix.
APS-C ou Full Frame ?
Le format APS-C est le plus courant. Il est idéal pour tous types de photo et vous aurez un avantage sur le plein format si vous utilisez des téléobjectifs. Le coefficient étant différent, son facteur multiplicateur vous permettra d'avoir une 'allonge' supplémentaire. L'APS-C est donc aussi bien utilisé par les professionnels que par les amateurs. Le plein format, ou Full Frame, s'ouvre depuis peu au grand public désireux de retrouver l'équivalent de l'argentique. Parfait pour le portrait, le paysage ou les personnes désirant imprimer en grand format. Vous aurez également plus de liberté dans vos recadrages. Le plein format numérique est le 24X36 d'aujourd'hui !
Mais ce n'est pas tout ... Techniquement, et sans rentrer dans les détails pour couper court au débat sans fin, le capteur du plein format offre un gain de qualité supplémentaire qui n'est pas négligeable, comme l'obtention d'une profondeur de champs mieux maitrisée, plus douce et moins tranchée.
Si le nombre de pixels n'est pas important, sa taille l'est. Avec des pixels plus grands, vous aurez plus de lumière, donc une meilleure sensibilité et moins de bruit numérique. Vous obtiendrez des images de meilleure qualité en fermant d'avantage, ce qui ne sera plus le cas avec un APS-C dès F/16.
De même, une optique d'entrée de gamme sera plus flatteuse si utilisée sur un Full Frame. Le piqué sera plus présent. Ceci dit, ne vous jetez pas sur ce format pour ces seules spécificités techniques qui seront, au final, très peu visibles dans de nombreux cas pour de la photographie de tous les jours.
Et n'oubliez pas qu'une optique pour ce type d'appareil vous coûtera également plus cher. Toutes les optiques pour APS-C ne sont pas compatibles avec le plein format ...
© Steve Kay - Licence Creative Commons
Et la vidéo ?
Aujourd’hui les reflex proposent un mode vidéo. Doit-il être un critère de choix ? A vous de voir si vous comptez aussi réaliser quelques séquences. Croyez moi, on se prend vite au jeu et la qualité est au rendez-vous. Sachez que l’ajout du mode vidéo n’enlève en rien la qualité photographique de votre appareil, c’est une «option» supplémentaire qui n’est peut être pas négligeable. Le Canon 5D Mark II est un appareil devenu culte pour ces deux qualités. Il a même servi à tourner la dernière saison de la série américaine Dr House ...
Un petit mot sur les compacts à objectifs interchangeables ?
Ce sont de très bons appareils. Il vous suffiront dans de nombreux cas.
Petit, compact, de bonne construction, sans doute le second boitier par excellence.
Si vous optez pour ce type d’appareil, sachez que le nombre d’optiques est très limité, moins de 10, et que le format de prise de vue est au 4/3 . Votre appareil compact sera déséquilibré dès lors que vous lui grefferez un petit zoom. Sa plus grande qualité est sans doute le mode Ai, qui reconnaît la scène ou le sujet à photographier, c’est assez bluffant.
Voilà, j’espère que cette synthèse vous permettra de vous orienter convenablement vers votre futur achat. Et si un doute subsiste encore, n'hésitez pas à poser vos questions.
Phase One annonce de nouveaux dos (IQ140, IQ160 et IQ180) à 40, 60, et 80 MP et écran Retina Multitouch
Avec les IQ140, IQ160 et IQ180, Phase One pousse encore un peu plus loin la course aux pixels dans le monde très qualitatif du moyen format. On est évidemment loin du monde de l'amateur mais la capacité à "caser" des pixels sur ces capteurs même bien plus gros que ceux des reflex 24x36 peut donner une indication sur la densité de pixel à venir sur de prochains capteurs plus grand public.
Le trio annoncé comptera ainsi respectivement 40, 60, 80 MP pour des tailles de 53,7 x 40,4mm pour l'IQ160 et l'IQ180 et 44 x 33 pour l'IQ140.
Ces capteurs CCD assureraient une plage de dynmaique de 12,5 IL sur une plage de sensibilité "de base" de 50 à 800 iso. Néanmoins, un mode Sensor + permettra de gagner en sensibilité par combinaison de pixels et les dos pourront ainsi monter à 3200 iso en résolution réduite à 20 MP pour l'IQ180, 15 MP pour l'IQ160 et en 10 MP pour l'IQ140.
L'autre nouveauté de ces dos est à voir du côté du dos justement avec l'arrivée de nouveaux écrans Retina Multitouch : il s'agit d'écran tactile à la belle résolution de 1,15 MP pour 3,2 pouces. Cette résolution permettra notamment le zooming - par mouvement des doigts - dans l'image pour vérifier la précision de la mise au point.
La connectique sur ce type de dos n'est pas un point à négliger. En effet, il est question de transférer des fichiers de taille très importante : ici Phase One proposera un port USB 3.0 et un port FireWire 800. Pour faciliter la prise de vue, le buffer sera de 1 Go, ce qui rend possible une prise de vue continue (jusqu'au remplissage de la carte) au rythme de 0,7 i/s
Ces dos seront compatibles avec le 645D (compatibilité améliorée grâce notamment avec une alimentation intégrée).
Evoquons le prix : nous n'en connaissons au jour d'aujourd'hui qu'un, celui du dos le moins cher annoncé à 16990 euros HT
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Friandises (6) : Bakbin (បាក់បិន)
Les Cambodgiens sont décidément d’incorrigibles gourmands. La variété des friandises est telle que je commence à m’y perdre un peu…
Aujourd’hui, je vous propose le « bak-bin » (បាក់បិន, prononcer « bak-ben »). Il s’agit d’un gâteau dans la composition duquel entre principalement de la courge, agrémentée de noix de coco, d’un peu de riz glutineux et de graines de sésame grillées. Cette gourmandise, sucrée à souhait, peut se manger froide, au petit-déjeuner comme au goûter.
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Gastronomie traditionnelle (4) : Fotiaoqiang
Parmi les plats mythiques de la gastronomie chinoise traditionnelle, je vous propose de nous pencher aujourd’hui sur un plat dont le nom seul est de nature à faire rêver les moins gourmands : le Fotiaoqiang (佛跳墙 fó tiàng qiáng), littéralement : « Bouddha saute par-dessus le mur ». En effet, le fumet de ce plat est tel que le Bouddha réincarné, passant par hasard devant le mur d’enceinte d’une demeure dans laquelle ce mets est en train d’être dégusté, n’y résisterait pas, et sauterait par dessus le mur pour se joindre aux agapes.
On raconte sur ce plat l’histoire suivante : la deuxième année du règne de l’Empereur Guangxu de la dynastie des Qing (1899) (une autre version de l’histoire fait remonter les faits à l’année 1876), le directeur des finances de la ville de Fuzhou, dont l’histoire n’a pas retenu le nom, pour recevoir au mieux le vice-gouvernement de la province du Fujian, Zhou Lian, demanda à sa femme de se rendre en cuisine pour préparer elle-même un mets dont le supérieur hiérarchique se souviendrait. Il donna pour instruction de faire cuire à feu très doux, dans une jarre de terre cuite contenant du vin jaune de la ville de Shaoxing, ce que la cuisine avait de meilleur : viandes de poulet, canard et mouton, tripes de porc, œufs de caille et fruits de mer divers. Zhou Lian, fin gourmet, loua grandement ce plat, que le maître de maison avait baptisé Fushouquan (福寿全 fúshòuquán : bonheur et longévité sans bornes). Par la suite, le cuisinier de ce directeur des finances, un certain Zheng Chunfa, quitta la maison où il travaillait pour ouvrir son propre restaurant, le Juchunyuan, et proposa à ses clients le fameux « bonheur et longévité sans bornes ». Grâce à ce plat, son établissement acquit bientôt dans la ville de Fuzhou une réputation immense. Un soir, des lettrés enivrés, après s’être repus de ce délice, disant que ce plat était un tel délice que même le Bouddha, connu pourtant pour son insensibilité extrême aux plaisirs de ce bas-monde, ne résisterait pas à son fumet Et c’est de cette anecdote que viendrait le nom « fotiaoqiang » sous lequel de plat est aujourd’hui connu dans toute la Chine.
Il s’agit donc d’un plat issu de la tradition gastronomique de la cuisine du Fujian. La richesse de ses ingrédients et la complexité de sa préparation sont renommés.
Les recettes actuelles font entrer dans la composition du plat des ingrédients nombreux, dont les suivants : holothuries, abalones, ailerons de requin, noix de Saint-Jacques séchées, mâchoires de poisson séchées, poivre du Sichuan, couteaux (les coquillages), jambon de Jinhua, tripes de porc, jarret de mouton, pointes de pied de porc, tendons de porc, blanc de volaille, magret de canard, gésiers de canard et de poulet, champignons parfumés séchés (shiitake), pousses de bambou. Les versions que j’ai eu l’occasion de goûter à Taiwan contenaient en outre des œufs de caille et du taro. Traditionnellement, on dit que ce plat comporte 18 ingrédients principaux, et 12 ingrédients « auxiliaires ».
Tous les ingrédients sont d’abord cuisinés une première fois : certains bouillis, d’autres frits, d’autres encore sautés, etc. La préparation est des plus complexes. Ensuite, tous ces ingrédients préparés sont placés en couches alternées dans une jarre ayant servi à contenir du vin de riz jaune de Shaoxing. La jarre est remplie ensuite à ras-bord avec du bouillon et du vin de Shaoxing en quantités idoines.
La jarre entière, fermée, est ensuite longuement cuite au four au bain-marie pendant cinq à six heures. Le résultat est bien entendu babylonien !
La complexité du mets et la richesse des ingrédients sont telles que le prix de la portion de « fotiaoqiang » dans les établissements qui le proposent (ils ne sont pas nombreux) n’est pas à la portée de toutes les bourses.
Ce plat s’est cependant un peu « démocratisé », et je me souviens avoir dégusté un soir, sur un marché de nuit de Taiwan, du « fotiaoqiang » vendu en portions individuelles (dans de petites terrines), cuisant dans un appareil à bain-marie à tiroirs multiples spécialement conçu pour cela, dont la saveur ne pouvait bien entendu pas se comparer à la version orthodoxe de la bête, mais suffisante néanmoins à évoquer un souvenir ému au niveau de mes papilles gustatives…
(La photo ci-dessous vient d’ici.)
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Pour le plaisir (41) : Won-ton aux « trois fraîcheurs » (三鲜馄饨)
Parmi les petits plats populaires à déguster sur le pouce, ou encore au petit déjeuner, voire à la fin d’un repas, se trouvent les « won-ton » (en chinois 馄饨 húndùn), petits raviolis à la peau fine, farcis et qui peuvent être cuits à la vapeur, à l’eau, ou frits. Lorsque je suis en Chine, les won-ton constituent souvent mon petit déjeuner.
Aujourd’hui, après la visite du Jardin de l’Humble Administrateur à Suzhou, je suis allé déguster un bol de won-ton dits « aux trois fraîcheurs » (三鲜馄饨 sānxiān húndùn), dont la farce se compose de porc frais, de crevettes fraîches et de poisson frais. Je me suis pour cela rendu dans l’un des nombreux restaurants de la chaîne de restauration rapide locale Lüyang (绿杨 lǜyáng), réputée justement pour ses won-ton, et ses petits pains cuits à la vapeur (小笼包 xiǎolóngbāo). Le bol de dix gros won-ton, plongés dans un bouillon de poulet agrémenté de filaments d’omelette, de blanc de poulet et ciboulette, m’a coûté une petite fortune : 6 RMB (environ 0,75 euro).
Avant de rentrer à Phnom-Penh, j’irai déguster les petits pains cuits à la vapeur…
(La photo qui suit est une photo perso.)
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Pour le plaisir (40) : Shaomai (烧卖)
Le « shaomai » (烧卖 shāomài, ou encore 烧麦 shāomài) est une catégorie de raviolis chinois particulière : il a la forme d’un petit fût, dont la peau est souvent de couleur jaune pâle, fourré en général de viande de porc, parfois agrémenté d’une petite crevette décortiquée. Il s’agit de l’un des grands classiques des innombrables « dim-sum » cuits à la vapeur de la gastronomie cantonaise. Dans la région de Suzhou, les « shaomai » ont la peau blanche, et ils contiennent un peu de porc haché mélangé à du riz glutineux. Ceux qui se trouvent sur la photo ci-dessous (c’est une photo perso) ont été simplement achetés congelés dans un supermarché, et cuits à la vapeur une dizaine de minutes. J’aime pour ma part les déguster avec un soupçon de vinaigre parfumé de Zhenjiang, mais on peut aussi préférer une sauce à base de sauce de soja, agrémentée par exemple d’ail pilé, voire de piments.
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