La Ferrari California est la première création du type 'CC' du constructeur italien. Idéologiquement légèrement différente de ses congénères elle est pour Ferrari un signe d'ouverture à de nouveaux marchés, et à une clientèle plus large."
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02 mai 2011
Photos du jour : Ferrari California
La Ferrari California est la première création du type 'CC' du constructeur italien. Idéologiquement légèrement différente de ses congénères elle est pour Ferrari un signe d'ouverture à de nouveaux marchés, et à une clientèle plus large."
l'AVIC-F930BT, la navigation perfection selon Pioneer
AVIC-F930BT. Derrière ce nom de baptême pour le moins barbare, se cache le dernier système de navigation signé Pioneer. Dans un seul et unique appareil, vous retrouverez ainsi la navigation, la lecture audio mais aussi vidéo et la téléphonie mains libres..."
[vidéo] Ecoutez (et regardez) l'Alfa Roméo TZ3 Stradale
C'est une Zagato, elle est violemment belle, c'est une Alfa mais elle a un moteur américain. Les puristes diront que jusqu'à présent les V6 étaient australiens et que le sacrilège a déjà eu lieu, les pragmatiques diront que nous sommes face à l'expression anticipée de ce que va devenir la marque au trèfle sous l 'égide de Sergio Marchionne, soit une carrosserie italienne avec des morceaux d'Amérique dedans."
Zil : This is the end (vidéo)
Zil : Zavod Imeni Likhacheva
Il y a 6 ou 7 mois, je vous parlais d’un possible retour aux affaires du fabricant russe de voitures d’apparat pour les dignitaires de l’ère soviétique. Il n’en sera finalement rien car on a appris ce jour que ZIL allait cesser d’exister et de fabriquer des voitures mais aussi des camions et des véhicules militaires.
Le fabricant des limousine Zil va donc disparaitre faute de n’avoir pas su s’adapter au marché et surtout d’avoir pris de plein fouet la concurrence « ouest allemande » des Mercedes, BMW et Audi qui ont séduit depuis une quinzaine d’années les dirigeants russes. Le dernier à utiliser une Zil fut Boris Eltsine en 1999 mais depuis plus rien puisque ce sont les Classe S et les Serie7 qui ont pris les marchés.
Ainsi selon Andréi Charonov, maire de Moscou mais concerné par l’affaire puisque l’usine est sur son district, nous apprenons que Zil est endetté à hauteur de 350 millions et que plus Zil continue à produire plus il perd de l’argent, et ce sans compter les salaires à payer au 200 salariés de l’entreprise ( 5 millions d’euros ) mais surtout le salaire exorbitant du PDG de l’entreprise qui s’élève à… 6 millions d’euros par ans !
L’affaire est donc bien engagée surtout quand on sait que Zil ne vend que pour 50 millions d’euros de véhicules par an. La marque née en 1916 a équipé tous les membres important du PCUS et toute la nomemklatura de Staline à Andropov et Tchernenko . Sous Gorbatchev, Mercedes avait déjà mis un pied dans la place…
Comme je vous le disais en début d’article, on pensait que le constructeur reviendrait en proposant une limousine d’apparat, hélas la voiture était bien trop onéreuse par rapport à une Classe S rallongée ou même une Maybach 62 sans en avoir le standing. Depuis 20 ans et l’effondrement de l’ancien bloc communiste, le marché des hauts dignitaires communistes s’est réduit comme peau de chagrin et les chinois construisent leurs propres autos, Cuba n’est plus et il ne reste que la pauvre Corée du Nord et ce n’est pas le dictateur coréen qui pourra donner du travail à un constructeur automobile.Aussi devant le prix faramineux de la limousine Zil, les services de V.Poutine et de D.Medvedev ont choisi le sureté, la fiablilité et le prestige et ce sont Mercedes et BMW qui se partageront les marchés, pas Zil ! Ci dessous quelques productions Zil.
Zil va progressivement s’arrêter et on va stopper la production de la dernière limousine russe, la Zil 41047 animée par une antique V8 de 7.7 L de 315 ch qui emmène cette voiture à près de 200 km/h. Il devrait rester une petite unité qui sera charger de produire les pièces détachées nécessaires au 41047 qui roulent encore mais c’est tout car les camions s’ils ont gardé pour quelques encore le nom Zil, ne sont plus produits à Moscou et que dire des matériels militaires qui étaient la seconde fierté des usines Zil après les voitures d’apparat ! La fin de la toute puissante armée rouge aura été une des vraies causes de la mort de zil.
Quelques éléments de la vie industrielle, militaire et politique de Zil.
Un pan de l’histoire industrielle soviétiques, puis russe se ferme laissant tristes les nostalgiques du « bon vieux temps du tout puissant parti communiste » qui ne se sont pas encore adaptés à la mondialisation galopante qui met à mal même les symboles historiques des grands pays. Ci dessous, une photo qui rappellera le bon temps aux amateurs de Zil !
Via IlGiornale,Youtube.
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